Billard Toulet

lE billArd QUi s’imposE Dans l’UniVErs DU mEUblE trÈs HAut de gAmme

Le BlackLight est un objet à part, mi-billard, mi-meuble. Dans le showroom de Bondues, il a ire immédiatement le regard. En 2011, l’année de sa sortie, il a remporté le prix international Observeur du design décerné par l’APCI.

Succès en moins de deux ans

Les goûts pour l’ameublement évoluent, le billard doit changer avec eux pour trouver sa place dans les intérieurs modernes et épurés. Marc-Alain Deledalle, qui a repris il y a deux ans les rênes de l’entreprise Billards Toulet, fabricant de billards depuis 1857, a lancé un sacré dé . Il a demandé à dix étudiants de l’Institut supérieur de design de Valenciennes (ISD) de dessiner un billard comme « un meuble inédit et stylé qui plaira autant aux hommes qu’aux femmes et s’adaptera à tous les types de décoration ».

Un prix de vente très élevé et des acheteurs nombreux

Le résultat est spectaculaire. Le BlackLight rompt avec les codes esthétiques du secteur. Les chi res des ventes en témoignent : le chi re d’a aires de l’entreprise est passé de 1,4 à 2,3 millions d’euros dès la première année de commercialisation et la part de l’export est passée de 2 % à 25 % des ventes.

Malgré un prix très élevé, aux alentours de 22 000 euros, le marché international est friand du BlackLight. Les trois quarts des exemplaires produits sortent des frontières hexagonales. Les artisans de Bondues en fabriquent un par semaine, ce qui représente déjà plus de 7 % de leur production.

Toute la gamme est reboostée

Le produit a créé un phénomène « booster » sur toute la gamme : l’entreprise parvient à mieux exporter tous ses produits, y compris les modèles anciens. Le patron a gagné son pari. Grâce à la croissance, volontairement modérée à 10 % par an, il a embauché deux designers et un ingénieur.

C’est une innovation majeure dans le monde du billard. Le BlackLight offre une multitude d’options dernier cri, comme la possibilité de connecter son iphone à distance pour écouter de la musique ou téléphoner en jouant. Les américains adorent ça.

« Pour vendre à l’export, il nous fallait un élément de différenciation fort. Aujourd’hui, malgré les frais de douane et de transport élevés, les clients étrangers y achètent notre produit ».
marc-alain deledalle